Engagé dans la préservation de cette ressource précieuse et rare, le Golf de Valcros utilise une eau d’arrosage impropre à 100% à la consommation humaine.
En effet, si cette eau est propre mais non potable, il faut néanmoins souligner que 30% provient du retraitement des eaux domestiques des habitations du secteur, et 70% provient d’une patiente récolte des eaux de ruissellement. Il convient de préciser que ces dernières finiraient dans la toute proche Méditerranée, sans ce stockage et cette régulation des eaux de pluies hivernales.
De Septembre à Mai, trois barrages (nommés A, B et D) retiennent une partie des eaux de pluie. Les barrages A et B, situés en amont du trou N°3, alimentent le barrage D qui est utilisé pour diffuser l’eau sur le parcours. C’est ce même barrage D qui recueille également le retraitement des eaux domestiques de Valcros. On notera parmi eux un monument historique, le barrage A : le premier barrage voûte-poids du monde achevé en 1884. Il est aussi utile de préciser que le barrage D permet également la pratique de la pêche loisir.
Non content de se satisfaire de n’user que d’eaux non potables, le Golf de Valcros a entrepris la modernisation de son système d’irrigation qui lui a permis de réduire ses volumes dispersés de 30% par rapport au système antérieur.
Toujours dans le même sens de la préservation de l’eau, le Golf entreprend chaque année davantage d’opérations mécaniques (aérations, défeutrages, scarifications et sablages) destinées à permettre une meilleure percolation de l’eau vers les racines végétales.
A ce titre, il convient enfin de rappeler que lors du mortel incendie historique du 22 août 1990, le Golf de Valcros et les vignobles Londais ont épaulé les forces de la Sécurité Civile, en servant de pares-feux très efficaces :
D’une part le déclenchement de l’arrosage automatique et d’autre part, l’aménagement paysager et géographique des deux vallées du Maravenne et de la Vernatelle, ont permis de bloquer une partie des flammes qui descendaient de Collobrière. Sans le Golf, les Londais auraient sans doute connu un nombre dramatique de destructions de leurs habitations.